Le gouvernement kényan se lance dans une chasse à l'homme. Un Allemand, présumé membre des shebabs, est activement recherché par les autorités du pays. Ces dernières ont mis sa tête à prix.

Tout est parti d'une attaque lancée, le 14 juin, par des islamistes somaliens shebabs contre un camp militaire situé dans le comté de Lamu. Lors de cette attaque, qui a fait une quinzaine de morts, l'armée kényane affirme avoir abattu un présumé jihadiste britannique. Mais parmi les assaillants figurait également un certain Andreas Martin Mueller, un présumé jihadiste d'origine allemande, qui a pris la fuite.

Nairobi promet de donner 102 000 dollars à toute personne susceptible de livrer des informations sur ce fugitif. Les autorités kényanes assurent mener des recherches actives, en collaboration avec l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) et le gouvernement allemand. Peu d'informations circulent sur cet Allemand dont la présence a d'abord été signalée en Ouganda, en octobre 2013. La police ougandaise avait alors lancé un premier appel, affichant son portrait-robot.

Joint par RFI, Manoah Esipisu, porte-parole du gouvernement kényan, considère que ce nouvel avis de recherche permet d'impliquer les populations. « Ce n'est pas la première fois que nous observons des terroristes étrangers qui viennent en Somalie s'engager aux côtés de jihadistes. Notre but est de les arrêter. C'est pourquoi nous affichons leurs portraits. Nous voulons aussi que les habitants soient au courant de cette situation », a-t-elle estimé.