Congo, République : Denis Sassou Nguesso à Paris pour rencontrer François Hollande
le 07/07/2015 17:37:28
Congo, RĂ©publique

Denis Sassou Nguesso et François Hollande doivent se rencontrer cet après-midi, au palais de l’Élysée. Au menu de leur entretien : la crise centrafricaine ou encore le sommet de Paris sur le climat. Mais les questions constitutionnelles liées à la durée du mandat du chef de l'État congolais pourraient également être abordées.

L’agenda africain du président français François Hollande est décidément chargé. Alors qu’il vient de réaliser une (mini) tournée au Bénin, en Angola et au Cameroun, du 1er au 3 juillet, il reçoit, mardi 7 juillet à 15 heures, Denis Sassou Nguesso, le chef de l’État congolais. Celui-ci doit également rencontrer le Premier ministre français, Manuel Valls, deux heures plus tard.

Au vu de l’implication de la France et du Congo dans la crise en Centrafrique et de la préoccupation française en termes de sécurité régionale, François Hollande et Denis Sassou Nguesso correspondent régulièrement. S’ils ne se sont pas vu en personne depuis le sommet de la Francophonie à Dakar, en décembre 2014, ils se sont parlé au téléphone à au moins deux reprises depuis.

Le changement constitutionnel au menu

Outre les sujets régionaux et internationaux, comme le sommet de Paris sur le climat, François Hollande pourrait également tenter d’aborder l’épineux sujet des mandats présidentiels et des intentions de Denis Sassou Nguesso quant à sa succession en 2016.

Le contexte est propice : Sassou vient de convoquer un dialogue national, à partir de samedi 11 juillet, pour évoquer la gouvernance électorale et la réforme des institutions. L’opposition, qui voit dans cette initiative une tentative de modifier la Constitution, espère un message fort de la part du leadership français, qu’on sait réservé sur le sujet.

Les successions incertaines de Denis Sassou Nguesso, mais aussi de Joseph Kabila en RDC, ont d’ailleurs été évoquées lors de la récente visite de François Hollande en Angola, lors d’une discussion avec le président José Edouardo Dos Santos. L’Élysée aurait ainsi de bonnes raisons de penser que, contrairement à ce qui s’était passé en 1997, l’Angola pourrait ne pas soutenir Denis Sassou Nguesso si le scrutin de 2016 venait à mal se passer.

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