20110409 Xinhua ALGER, 8 avril (Xinhua) -- Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a affirmé vendredi à Alger, à propos des mesures prises suite aux protestations du mois de janvier passé, que l'Etat ne reculait pas mais gérait une situation, rapporte l'agence de presse APS. "L'Etat ne recule pas, l'Etat gère une situation", a indiqué M. Ouyahia au sujet des mesures à caractère social prises suite aux événements du 5 janvier dernier, lors d'un point de presse.
Il a estimé qu'il existait certaines sensibilités qui " cherchaient des cadavres", relevant que la gestion de ces événements par les pouvoirs publics "s'est faite sans verser de sang".
"Ceux qui veulent brûler l'Algérie cherchent des cadavres", a-t- il ajouté citant, à ce propos, les événements ayant secoué et qui secouent encore des pays voisins.
M. Ouyahia a fait remarquer que "l'Algérie n'est pas à la découverte de ses problèmes", estimant que le pays serait " récidiviste" s'il s'engageait dans cette voie.
Il a reproché à la presse "de ne pas avoir appelé au calme et d'avoir appuyé ces revendications", relevant qu'"aucune voix ne s'est élevée contre l'anarchie, ni appelé à cesser de prendre le peuple en otage".
Ces dernières semaines, les principales personnalités politiques algériennes ont multiplié les déclarations sur les réformes et changements politiques dans ce pays nord-africain, dans le contexte d'une vague de contestation sociale en Algérie et des bouleversements politiques dans le monde arabe.
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