20110410
Xinhua
BENGHAZI (Libye), 9 avril (Xinhua) -- Les combats entre les forces de l'opposition libyenne et les forces gouvernementales se poursuivaient samedi malgré les efforts de la communauté internationale de trouver une solution à la crise en Libye.

"Mouammar Kadhafi ne nous laisse pas de chance de parler avec lui. Les populations de Benghazi et d'autres villes dans l'est du pays n'ont pas d'autre choix que de se battre", a déclaré le porte- parole de l'armée des rebelles, Ahammed Bani, vendredi dans une interview à l'agence Chine Nouvelle.

"Comment vous pouvez penser à des solutions diplomatiques, il ne nous laisse même pas une chance de parler", a affirmé Bani, laissant entendre q'un cessez-le-feu est peu probable dans la situation actuelle.

Curt Weldon, ancien élu américain, qui mène une mission de médiation en Libye, a affirmé que les dirigeants libyens souhaitaient trouver un moyen de sortir le pays d'un conflit prolongé, alors que la Turquie affirme travailler sur une 'feuille de route" pour mettre fin à la guerre en Libye.

Le porte-parole des rebelles a accusé les forces de Kadhafi d'attaquer les installations pétrolières dans l'est du pays jeudi, dans l'intention de couper les moyens de vivre aux rebelles pour les forcer à renoncer à se battre.

"Même si les forces gouvernementales détruisent nos chams de pétrole, nous avons encore assez d'argent pour continuer à nous battre", a-t-il dit, ajoutant qu'avec l'aide des pays étrangers, l'opposition a importé suffisamment de nourriture pour la population.

"Mais nous avons besoin d'armes pour protéger notre peuple. Nous avons des armes pour la résistance. Nous attendons les armes des pays occidentaux comme ils nous les avaient promis pour combattre les troupes de Kadhafi", a-t-il souligné.

"Les Etats-Unis et certains pays européenns proposent d'envoyer des conseillers pour former nos soldats, parce que la plupart des combattants sur le front sont des volontaires. Ils n'ont aucune expérience de se battre avec les militaires de carrière", a-t-il dit.

Il a refusé cependant l'envoi de troupes étrangères en Libye. "Je ne pense que nous avons avons besoin de troupes. Vous savez, nous avons nos hommes, nous avons des jeunes courageux, nous somme un peuple courageux. Nous n'ont avons besoin que d'armes", a-t-il conclu.