Le pourvoi en cassation formé par Karim Wade doit être examiné par la justice sénégalaise le 6 août.

Alors que la Cour suprême doit examiner le 6 août le pourvoi en cassation formé par Karim Wade après sa condamnation à six ans de prison pour enrichissement illicite, quatre de ses avocats ont adressé, le 29 juillet, un courrier au premier président de la haute juridiction. Forts de l’avis rendu en avril par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, qui qualifiait d’« arbitraire » la privation de liberté de leur client, les avocats appellent le magistrat à « faire cesser immédiatement » cette incarcération contraire aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

« Chaque jour que M. Karim Wade est maintenu en prison contre l’avis et les recommandations de l’ONU est un acte internationalement illicite », concluent-ils.