L'armée algérienne a annoncé samedi 15 août qu'elle a intercepté vendredi 14 août des armes de guerre à la frontière sud avec le Mali. Les saisies de ce type sont régulières. Les zones frontalières restent des zones sous haute surveillance.
Quatre kalachnikovs, une mitrailleuse, des obus, plus de 200 kilos d'explosifs, et des munitions. Voilà ce que les militaires annoncent avoir intercepté à la frontière malienne ce week-end.
Depuis 2013, la frontière entre l'Algérie et le Mali est fermée. A l'époque, Alger soutient de cette manière l'intervention militaire française Serval dans le nord du Mali. Mais malgré la fin de l'opération française, les frontières sud de l'Algérie, avec le Mali, le Niger et la Libye sont sous la surveillance de plus de 100 000 militaires, c'est-à -dire un tiers des effectifs de l'armée algérienne. L'état-major annonce régulièrement avoir arrêté des contrebandiers. Carburants, denrées alimentaires, véhicules mais aussi matériel pour la recherche d'or et drogues sont saisis chaque semaine. Selon les chiffres de l'armée, au cours des six premiers mois de l'année, plus d'une centaine d'armes et une centaine d'engins explosifs ont été saisis dans les régions frontalières.
Du côté du Niger, ce sont principalement les circulations de personnes qui préoccupent les autorités. Enfin, côté libyen, la frontière est fermée depuis un an et demi à cause du risque terroriste, mais Alger a décidé de l'ouvrir à nouveau. D'ici quelques jours, blessés, malades et réfugiés qui disposent d'un véhicule pourront à nouveau entrer en Algérie.
|