Au dernier jour de l'ultimatum donné par la communauté internationale, le gouvernement sud-soudanais et la rébellion de Riek Machar ont bien paraphé lundi un accord de paix à Addis-Abeba. Mais, alors qu'il s'apprêtait à signer l'accord, le président Salva Kiir a sollicité un délai de 15 jours supplémentaires.
Coup de théâtre à Addis-Abeba. Après avoir serré la main de son rival Riek Machar, le président sud-soudanais Salva Kiir a refusé, le 17 août, de signer l’accord de paix, sollicitant un délai supplémentaire de 15 jours.
Quelques minutes auparavant, il avait pourtant autorisé Pagan Amul, secrétaire général du parti au pouvoir, à signer le document. Un texte qui venait d’être signé par le chef rebelle Riek Machar.
Les réserves du gouvernement
« Cette cérémonie de signature n’est pas complète sans la signature du gouvernement [sud-soudanais] qui a émis des réserves », a regretté Seymoun Mesfin, chef de la médiation. « Le président [Salva Kiir] reviendra dans 15 jours à Addis-Abeba pour parachever l’accord de paix », a-t-il ajouté, soulignant que les délégués du gouvernement sud-soudanais ont décidé de « repartir dans leur pays pour mener des consultations. »
La communauté internationale avait pourtant donné un ultimatum -expirant ce lundi 17 août- aux protagonistes de la crise sud-soudanaise pour qu’ils parviennent à un accord, sous peine de sanctions.
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