CĂ´te d'Ivoire : Kouadio Konan Bertin demande un dialogue Ă  Ouattara
le 16/09/2015 11:58:21
CĂ´te d'Ivoire

En Côte d'Ivoire, le candidat indépendant membre de la Coalition nationale pour le changement, Kouadio Konan Bertin a réagi aux récentes manifestations qu'ont connues certaines régions du pays la semaine dernière après la validation des candidatures à l’élection présidentielle. Le bilan fait état de deux morts et plusieurs blessés. Une vague d'arrestations d'opposants a suivi ces violences.

Le corps d'un homme a été découvert lundi en Côte d'Ivoire, portant à deux le nombre de victimes des violences qui ont suivi la validation par le Conseil constitutionnel de dix candidatures à l'élection présidentielle du 25 octobre. Les mouvements de protestations qui ont parfois dégénéré ont pour but de protester contre la candidature du président sortant Alassane Ouattara que certains jugent inéligible.

Pour Kouadio Konan Bertin, le mandat d’Alassane Ouattara a été marqué par une atteinte aux libertés. « Depuis l’avènement d’Alassane Ouattara, il y a une mise entre parenthèses des expressions démocratiques les plus élémentaires et rien ne semble arrêter les intimidations de toute sorte, les violations de libertés publiques, les arrestations arbitraires, les emprisonnements d’opposants, les abus de pouvoir, affirme-t-il. Si les Ivoiriens ont envie de manifester leur mécontentement, qu’ils soient autorisés à le faire et le rôle des pouvoirs publics est d’encadrer ces manifestations. Nous avons besoin d’institutions électorales véritablement indépendantes avec de larges prérogatives qui les soustraient du diktat de l’exécutif. »

Pour le candidat à du CNC, il faut d'urgence que le dialogue entre partis antagonistes soit rétabli et que tous les problèmes liés à l'élection du 25 octobre soient mis sur la table. « J’appelle à l’ouverture de négociations avec les forces démocratiques pour promouvoir le génie ivoirien, a lancé Kouadio Konan Bertin. Encore une fois, j'appelle au dialogue, et tout vrai Houphouétiste ne devrait refuser le dialogue qui sauve des vies et préserve la paix. »

Quelque 34 000 soldats, dont 6 000 casques bleus, assureront la sécurité de l'élection présidentielle, cruciale pour la stabilisation du pays après la crise post-électorale de 2010-2011.

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