Au Burkina Faso, les opérations de sécurisation du camp de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) continuent. Des obus et roquettes non explosées sont détruits. Les équipes de déminages procèdent au nettoyage du terrain, environ 200 hectares. Une équipe du Comité international de la Croix-Rouge s'est rendue dans le camp, pour vérifier le bilan donné par le président Michel Kafando, faisant état d'aucune perte en vie humaine.
Les opérations de sécurisation du camp de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle se poursuivent. Les équipes de déminage et les personnels qualifiés des forces armées nationales burkinabè passent au peigne fin toute la superficie du camp, environ 200 hectares. « Il n’y a pas eu de combats en tant que tels, il y a eu des bombardements, explique le colonel major Théodore Naba Palé, chef d'état-major général adjoint des armées. Il y a eu peut-être avant l’arrivée de nos troupes des mines ou des pièges qui ont été laissés sur place. Donc on attend d’abord de vraiment nettoyer tout le terrain avant de laisser rentrer les gens parce qu’il n’y a peut-être pas que des mines ! »
Selon le chef d'état-major général adjoint des armées, il n y a pas eu d'affrontements car les forces loyalistes ont laissé partir les irréductibles qui occupaient encore le camp d'où ce bilan positif : « Au moment où nous lancions l’attaque, il y avait peut-être 100, 150 personnes sur le terrain. Mais elles sont parties et on les a laissées partir. Nous sommes rentrés dans le camp. De notre côté, il n’y a eu aucune victime, même pas de blessés. Mais sur place, nous n’avons non plus rien trouvé. Nous avons fouillé tous les bâtiments, nous n’avons rien trouvé. »
Au moins cinq ex-RSP arrêtés
Au moins cinq membres de l'ex-RSP sont aux arrêts dans le cadre de l'enquête sur le putsch, selon le colonel major Théodore Naba Palé. Dès la semaine prochaine, l'état-major fera le point sur le nombre de soldats ayant rejoint leurs nouveaux postes.
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