Le président tchadien Idriss Deby, très influent en Centrafrique, a estimé ce lundi à Paris que la transition en cours dans ce pays devait « s'arrêter » et des élections être organisées avant la fin 2015, après une flambée de violences à Bangui.
« Nous regrettons ce qui est arrivé en RCA », a souligné Idriss Deby devant la presse à l'issue d'un entretien à Paris avec le président François Hollande en réaction aux violences qui ont embrasé la capitale centrafricaine fin septembre, faisant 61 morts et 300 blessés, d'après un dernier bilan.
Selon le président Déby, le Tchad ne s'est jamais désengagé de la RCA. Et avec le président François Hollande, l'Afrique centrale a la même position : « Il faut que la communauté internationale trouve les moyens financiers nécessaires pour permettre à la transition de faire les élections avant la fin de l'année 2015 ».
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