Le président soudanais Omar el-Béchir lance le processus de réconciliation nationale sous forme d'une Conférence nationale du dialogue qui doit durer trois mois.
Ce samedi 10 octobre, le président soudanais Omar el-Béchir, accompagné par Idriss Deby Itno, président du Tchad, a inauguré la première session de la Conférence du dialogue national.
Ce processus a été lancé il y a un an par le régime soudanais, pour essayer d'amener à la négociation les partis de l'opposition et les mouvements insurrectionnels armés pour mettre fin à cet état de guerre larvée.
Mais l'absence des principaux acteurs de l'opposition politique, tel que Sadek al-Mahdi président du parti Oumma et chef de la confrérie el-Ansar, ou armée, tel que Malek Arman du Front révolutionnaire du Soudan ou Abdel Wahid du mouvement Egalité et justice, a largement entamé la crédibilité de cette conférence.
En clôture de cette première session, le président soudanais a laissé la porte ouverte à ses opposants pour rejoindre la conférence qui doit durer trois mois ; mais ce délai passé, il promet une guerre sans merci à l'opposition.
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