En Guinée, après le vote des électeurs ce dimanche 11 octobre, l'heure est au dépouillement et à la centralisation des résultats. Dans chaque préfecture, les commissions électorales locales récoltent les procès verbaux de toutes les communes et de tous les villages pour les envoyer à l'instance nationale, la CENI. Et pour les Guinéens, l'attente est longue. Illustration à N'zérékoré.
Les radios crépitent, les habitants curieux écoutent les ondes locales, le transistor collé à l'oreille, pour entendre des bribes de résultats provisoires. Kourouma s'impatiente de connaître l'issue du scrutin : « Maintenant je suis pressé, c’est comme un enfant qui a passé un examen, quel que soit son résultat, tant qu’il ne l’a pas, il n’est pas satisfait ».
Dans un café du centre-ville, les pronostics vont bon train. « Nous sommes tous impatients de savoir si notre candidat est passé ou pas, dit un homme, c’est de cela dont on parle ! » « Moi je suis très fier et je veux que mon candidat gagne, poursuit un autre. Mais s’il ne gagne pas il n’y a pas de problème, on suivra le projet du gagnant. On veut maintenant le progrès de ce pays ».
Lors de la précédente élection, selon un membre de la commission électorale locale, les résultats pour la région avaient mis une dizaine de jours à être envoyés dans la capitale. D'ici là , « il faut patienter », conclut une habitante.
|