20110413 Xinhua GENEVE, 12 avril (Xinhua) -- Tous les auteurs d'actes de violence des deux camps du conflit en Côte d'Ivoire devraient faire l'objet d'enquêtes ouvertes et transparentes conduisant à un jugement équitable, a déclaré mardi à Genève le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'Homme (OHCHR).
La porte-parole de l'OHCHR, Ravina Shamdasani, a déclaré que l'organisation avait pris acte de l'engagement pris lundi par le président ivoirien Alassane Ouattara selon lequel l'ancien président Laurent Gbagbo serait traité de façon équitable et en conformité avec la loi.
"Nous avons appris que de nombreux soldats des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à Laurent Gbagbo avaient également été arrêtés hier, mais on ne sait pas clairement où ils ont été amenés et comment ils sont traités", a dit Shamdasani avant d'ajouter que le personnel de l'OHCHR à Abidjan suivait de près la situation.
Dans la partie ouest de la Côte d'Ivoire, où les partisans des deux bords se sont livrés à des combats acharnés au cours de ces derniers mois, des équipes d'enquête de l'OHCHR ont déjà confirmé 536 morts dans des localités comme Duékoué, Guiglo, Blolequin et Bangolo.
Mais le nombre de morts pourrait être supérieur à celui qui a été confirmé et l'OHCHR est en train de mener des enquêtes dans la région, a dit Shamdasani.
En même temps, une commission d'enquête internationale a été désignée mardi par le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies pour enquêter sur les informations concernant de graves abus et violations de droits de l'Homme commis après l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire en novembre 2010.
La commission composée de trois membres doit présenter son rapport d'enquête au Conseil des droits de l'Homme lors de la prochaine session de ce conseil en juin prochain.
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