Ils seront finalement 15 à se disputer le fauteuil de président, le mois prochain au Niger. La Cour constitutionnelle a validé 15 dossiers sur les 16 déposés. Le seul qui a été retoqué est un inconnu du grand public, son dossier a été refusé pour un vice de forme sur son certificat médical.
Les grandes figures de la scène politique du Niger participeront bien au scrutin, même Hama Amadou qui est aujourd'hui en prison.
La Cour constitutionnelle n'a pas bouleversé l'affiche déjà annoncée depuis quelques jours. Toutes les personnalités politiques qui comptent et qui avaient déposé leur dossier ont été autorisées à briguer le fauteuil de président.
Il y a bien sûr Mahamadou Issoufou, le chef de l'Etat, qui brigue un second mandat, le dernier selon la Constitution, mais aussi le chef de file de l'opposition, Seyni Oumarou, l'ancien président Mahamane Ousmane ou encore l'ancien Premier ministre Cheffou Amadou.
Parmi les candidatures validées, il faut bien sûr citer aussi celle des deux personnalités mises en cause dans une affaire de trafic présumé de bébés nigérians. Abdou Labo, ancien ministre de l'Agriculture qui est aujourd'hui en liberté provisoire et qui a particulièrement « savouré » la décision de la Cour constitutionnelle. Le second c'est Hama Amadou. Ses proches aussi ont poussé un ouf de soulagement. La détention de l'ancien Premier ministre n'aura pas été un obstacle à sa candidature finalement. Reste à savoir s'il sera mis en liberté provisoire lundi ou si la Cour d'appel qui doit rendre sa décision choisira de laisser en prison.
Parmi les candidats dont la candidature a été validée figurent aussi deux anciens ministres Moctar Kassoum et Amadou Boubacar Cissé, ainsi qu'une figure de la société civile Mahamane Hamissou. Les autres candidats sont beaucoup moins connus du grand public.
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