20110416 Xinhua ABIDJAN, 15 avril (Xinhua) -- Des leaders pro-Gbagbo ont décidé de lancer des messages d'apaisement à l'endroit des partisans du président sortant ivoirien, après plusieurs jours de résistance.
Le secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci, mouvement d'étudiants pro-Gbagbo), Augustin Mian a invité vendredi ses camardes à déposer les armes.
"Il faut que les hostilités cessent. Je demande encore à ceux qui ont les armes de les déposer", a soutenu M. Mian lors d'un entretien téléphonique avec un journaliste.
"Les élèves et étudiants de Côte d'Ivoire voudraient écrire les nouvelles pages du pays avec le président de la République Alassane Ouattara", a-t-il promis.
De son côte, le leader de l'Union des patriotes pour la libération totale de la Côte d'Ivoire (Upltci, mouvement pro- Gbagbo), Eugène Djué a demandé à tous les membres de la galaxie patriotique (jeunesse pro-Gbagbo) de faire taire les armes.
"Nous avons perdu assez de vies. Il faut arrêter les hostilités pour qu'on aille à la réconciliation et pour qu'on parle de paix", a plaidé M. Djué.
Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, son épouse et plusieurs de ses proches ont été arrêtés lundi à la résidence présidentielle par les forces pro-Ouattara soutenues par l'ONU et la force française Licorne, après onze jours de résistance.
Quelques poches de résistance existent toujours dans des quartiers pro-Gbagbo comme Yopougon où des jeunes miliciens armés, défendant la cause du président sortant, continuent de faire parler les armes, faisant baigner la ville dans l'insécurité.
La Côte d'Ivoire vit une nouvelle ère après plus de quatre mois de crise post-électorale opposant Laurent Gbagbo inverti par le Conseil constitutionnel, à Alassane Ouattara, déclaré élu par la commission électorale indépendante (CEI) et reconnu par l'Union africaine et l'ONU.
Le conflit a engendré une vague de violences qui ont occasionné un millier de morts selon l'ONU.
|