Les médias tunisiens viennent de rapporter que Fathi Bayoudh, chef du service de pédiatrie à l'hôpital militaire de Tunis, tué dans l'attentat de l’aéroport Atatürk, était en Turquie depuis des semaines afin d'obtenir le rapatriement de son fils qui y était incarcéré après un retour de Syrie.
Le père de famille avait réussi à faire accepter à son fils de rentrer en Tunisie, après de longs mois d’échanges avec lui.
Une source ministérielle a indiqué sous couvert de l’anonymat que « Depuis deux mois », Fathi Bayoudh faisait ainsi « de fréquents aller-retours » en Turquie afin de concrétiser ce projet de retour.
Mardi soir, le médecin tunisien se serait rendu à l'aéroport Atatürk pour accueillir son épouse.
La Tunisie frappée par des attentats sanglants depuis l'an dernier, compte des milliers de ressortissants au sein d'organisations takfiristes en Syrie, en Irak et en Libye.
Cette destinée tragique a suscité beaucoup d'émotion sur les réseaux sociaux qui ont rappelé la participation du docteur et colonel Fathi Bayoudh à une mission humanitaire en Algérie en 2003.
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