Algérie – Le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective, Mohamed Cherif Belmihoub, a clairement signifié que tout n’est pas perdu puisque l’Algérie, selon lui, n’est nullement en faillite. Des pistes et ressources financières sont toujours exploitables.

Le membre de l’Exécutif d’Abdelaziz Djerad s’est en effet prononcé. Ainsi, le ministre délégué Belmihoub, en charge de la Prospective, a indiqué, sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3, que « le pays n’est pas en faillite», et qu’il existe en Algérie des ressources financières ; qui n’ont fait l’objet d’aucun usage jusqu’à présent. On doit en profiter ; pour donc dynamiser l’économie nationale ; préconise-t-il alors dans l’entretien relayé par El Moudjahid.

En abordant cette thématique, Mohamed Cherif Belmihoub mentionne une catégorie budgétaire spécifique. Il s’agit des « budgets réservés pour certains secteurs mais qui n’ont pas été utilisés ». À l’heure actuelle, et d’après les mêmes propos, le recours à cet argent est possible. L’emplacement de ce dernier se situe « dans les Comptes d’affectation spéciale (CAS) ».

Il faut cesser le gaspillage de l’argent public, clame le ministre délégué
Le responsable, participant à la conférence présidée aujourd’hui par Tebboune, présente, par ailleurs, dans l’émission radiophonique, le socle sur lequel reposent la vision ; et la démarche du plan national pour une économie nouvelle. Celui-ci se base « sur une approche très pragmatique », explique l’orateur. Les résultats devraient se manifester à court terme. Les impacts socio-économiques devraient être ressentis immédiatement.

La présidence, ce mardi, de l’atelier dédié à l’investissement, revient à Belmihoub. Cette action a été préparée ; pour avoir lieu dans le cadre de la conférence nationale de relance ; pour une nouvelle économie. Le plan de relance fonctionne également dans le sens « d’une démarche pédagogique ; et inclusive » ; ajoute-t-il. Celle-ci « intègre les opérateurs économiques ; les partenaires sociaux ; les experts et aussi les entreprises ». L’objectif tracé consiste, d’après les mêmes dires, à extraire l’Algérie ; « de sa longue période de léthargie ; et de gaspillage des ressources ».