20110421 Xinhua KAMPALA, 20 avril (Xinhua) -- L'un des partis d'opposition d'Ouganda a déclaré mercredi qu'il descendrait à nouveau dans les rues avec les autres partis d'opposition pour protester contre l'inflation hors de contrôle du pays.
Le président du Congrès populaire ougandais Olara Otunnu a déclaré à la presse à Kampala que l'opposition persistait dans ses "marches du travail" pour protester contre la hausse des prix des matières premières, malgré les arrestations effectuées la semaine dernière par la police.
L'opposition avait organise depuis la semaine dernière des manifestations tous les lundi et jeudi, qui ont déclenché des heurts entre ses partisans et les forces de police.
Quatre personnes ont été tuées, des centaines d'autres blessées et des dizaines arrêtées lors de heurts avec la police depuis le début des manifestations, une situation que le gouvernement attribue à l'opposition, qu'il accuse de servir des intérêts néfastes sans rapport avec l'inflation.
M. Otunnu a déclaré que son parti rassemblait des preuves qu' il soumettra à la Cour pénale internationale (CPI) pour demander une enquête sur la brutalité et les atrocités de la police à l'égard des manifestations d'opposition.
"Le temps de l'impunité est fini. Ceux qui perpétuent la violence, les violations des droits de l'homme, les meurtres, la brutalité et l'utilisation de gaz lacrymogènes contre les manifestants devront répondre devant l'Ouganda et la CPI", a-t-il ajouté.
Les informations rassemblées seront également envoyées à d' autres agences régionales et internationales de défense des droits de l'Homme pour faire connaître le sort que subit l'opposition.
Le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré le week-end que la police faisait un usage raisonnable de la force et que des enquêtes seraient menées sur les agents qui en feraient un usage excessif de la force.
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