20110514 Xinhua ABIDJAN, 13 mai (Xinhua) -- La Division des droits de l'homme de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a exprimé vendredi son inquiétude sur les conditions de détention des individus ayant soutenu l'ancien président Laurent Gbagbo.
La Division a indiqué vendredi au ministre ivoirien de la justice, Ahoussou Kouadio Jeanno, son inquiétude quant aux conditions de détention des anciennes forces loyales à Laurent Gbagbo.
Le ministre a indiqué qu'une liste complète des détenus liés à la crise postélectorale sera fournie à l'ONUCI afin qu'elle puisse évaluer de manière indépendante la façon dont ils sont traités.
La Division est en charge de la surveillance de centres de détention à Pergola, Bouaké, Korhogo, Odienné et Bouna afin de contrôler le traitement des pro-Gbagbo qui ont été arrêtés en avril dernier en même temps que l'ancien président. Pour le moment, la Division des droits de l'homme a seulement eu accès aux détenus à Bouaké et à Bouna.
« Nous discutons de la possibilité d'accéder à tous ceux dont l'arrestation est liée à la crise postélectorale », a indiqué vendredi le porte-parole du bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme, Rupert Colville, dans un communiqué.
Les experts de l'ONU ont observé des conditions de détention difficiles lors d'une visite à Bouna cette semaine, où sept personnes sont détenues, y compris le fils de Laurent Gbagbo, et le président de l'ancien parti au pouvoir, qui ont été arrêtés avec l'ancien président ivoirien le 11 avril dernier.
La sécurité était suffisamment laxiste pour que des membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) puissent entrer dans l'installation et menacer les détenus, selon la division des droits de l'homme de l'ONUCI.
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