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Xinhua
MOGADISCIO, 16 mai (Xinhua) -- Cinq combattants pro- gouvernementaux ont été tués lundi dans l'explosion d'une bombe dans une base récemment prise aux combattants rebelles islamistes, ont rapporté des officiels.

La zone où s'est produite l'explosion a été saisie par les forces du gouvernement et les combattants alliés du groupe Ahlu Sunna Waljama soutenus par les troupes de maintien de la paix de l'Union africaine à Mogadiscio.

"La bombe a explosé alors que les soldats étaient en train de passer la zone au peigne fin. Cinq de nos soldats ont été blessés dans cette explosion. Nous nous attendions à ce qu'un événement aussi malheureux se produise car les militants installent souvent des bombes dans les zones dont ils sont chassés", a expliqué Daahir Yonis, commandant du groupe, à Xinhua.

Les forces du gouvernement somalien et leurs troupes alliées ont gagné du terrain contre les rebelles islamistes d'Al-Shabaab lors de la dernière offensive contre les militants à Mogadiscio, où les forces gouvernementales ont saisi une base militaire clé des rebelles.

Les officiels du gouvernement ont expliqué que les milices du groupe extrémiste ont été expulsées d'un temple soufi dans le sud de la capitale somalienne qu'ils utilisaient comme base militaire.

Par ailleurs, le speaker du parlement somalien, Sharif Hassan Cheikh Adam, a réitéré que l'élection présidentielle et celle du speaker se tiendront avant la fin du mandat du gouvernement en août, accentuant les différends sur ce point avec le gouvernement.

Le président somalien, Cheikh Sharif Ahmed, et le gouvernement du Premier ministre Mohamed Abdulahi Mohamed maintiennent que l'élection pour le leadership du gouvernement et du parlement doit reportée et qu'un prolongement d'un an des mandats de toutes les branches du gouvernement doit être accepté par le parlement.

Les députés ont voté à l'unanimité pour prolonger de trois années supplémentaires le mandat qui expire et pour que les élections pour la présidence et le speaker du parlement soient organisées avant le mois d'août, avant l'expiration du mandat du gouvernement.

La communauté internationale est les Etats de la sous-région de la Corne de l'Afrique ne sont pas d'accord sur la position à adopter vis-à-vis de la fin du mandat de l'actuel gouvernement somalien qui a été formé après une conférence de paix à Djibouti en 2008.