Gabon : la présidence n'a pas un plan pour assassiner l'opposant MbaObame
le 19/05/2011 13:48:32
Gabon

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Xinhua
LIBREVILLE, 18 mai (Xinhua) -- La présidence de la République gabonaise a affirmé ne dispose d'aucun plan visant à assassiner l'opposant André Mba Obame, ancien ministre et député s'étant auto investi chef de l'Etat et formé un gouvernement parallèle.

"Depuis quelques jours, M. Mba Obme, se répand dans les médias nationaux et internationaux et ainsi qu'auprès des chancelleries étrangères sur une rocambolesque complot visant à attenter à sa vie et qui prendrait sa source à la présidence de la République", constate un communiqué rendu public mercredi par le quotidien l'Union.

"Ce scénario sorti de l'imagination fébrile et schizophrène de M. Mba Obame si les faits évoqués n'étaient aussi graves", poursuit le texte.

"La présidence de la République gabonaise dénonce avec la dernière énergie des tels propos dont l'objectif est d'offrir à leur auteur une nouvelle occasion de se donner en spectacle pour échapper à la justice de son pays", suppose la présidence de la République gabonaise.

"La présidence de la République gabonaise prie la communauté nationale et internationale à ne prêter aucun crédit aux élucubrations diffamatoires d'un politicien mu par la seule volonté de semer le trouble dans les esprits en nuisant aux institutions nationales", précise le communiqué.

Le texte martèle qu'André Mba Obame, dernier ministre de l'Intérieur d'Omar Bongo Ondimba, doit répondre de ses actes suite à son auto proclamation le 25 janvier dernier en qualité de président de la République.

A travers cet acte, "M. Mba Obme s'est rendu coupable d'un certains nombres d'actes punis par la loi", a rappelé la présidence de la République soulignant que la levée de l'immunité parlementaire de cet homme élu député il y a un an a été décidée et effectuée dans ce sens.

M. Mba Obame fait désormais figure de proue de l'opposition gabonaise après avoir siégé pendant plus de 20 ans aux côtés de l'ancien président Omar Bongo Ondimba. Il s'est auto proclamé président de la République estimant que sa victoire électorale à l'issue du scrutin présidentiel du 30 août 2009 a été volée par le candidat du pouvoir, Ali Bongo Ondimba.

Après une cérémonie d'auto investiture au siège de son parti, il s'est réfugié pendant plus d'un mois au siège d'un bureau local de l'ONU.

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