Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a demandé samedi à la communauté internationale et au Nations unies d'enrichir la Rapport Mapping sur les violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international en RDC, entre 1993 et 2003, en citant les multinationales et les pays ayant soutenu les responsables de ces crimes.
Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, l'a déclaré samedi au cours d'une rencontre avec la presse à Kinshasa, en réaction à ce rapport, publié le 1er octobre à Genève par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH).
Pour le ministre Luzolo, le gouvernement congolais est satisfait de ce rapport du fait que l'ONU a rendu justice à la RDC.
"Ce rapport vient d'honorer toutes les victimes de ces crimes en mettant en perspective leur droit à la vérité", a-t-il souligné, avant de souhaiter que tous les criminels soient punis.
"C'est la tolérance zéro à l'impunité", a-t-il martelé.
Il a ajouté que la RDC et le Rwanda ont entamé le processus de normalisation de leurs relations mais cela n'exclu pas la justice.
Le Rapport Mapping liste 617 crimes les plus graves violant les droits de l'homme et le droit international humanitaire. C'est en 2005, deux ans après l'accord de paix national, trois grands charniers ont été découverts dans l'est de la RDC, que plusieurs organes de l'ONU se sont donc accordés pour lancer en 2006 l'exercice de "cartographie" de ces crimes.
french.news.cn/afrique
Selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, le rapport fait référence à la présence de forces étrangères en RDC et fait le point sur la responsabilité de ces forces dans les violations des droits de l'homme en RDC.
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