20110529 Xinhua KINSHASA, 28 mai (Xinhua) -- La société civile de la province du Nord-Kivu ( est de la République démocratique du Congo, RDC) s'inquiète de la décision du commandant de la 8ème région militaire, le général Vainqueur Mayala, demandant à tous les militaires commis à la sécurité des commerçants et politiciens ainsi qu' à leurs résidences de regagner leurs unités respectives.
Le président de la société civile de Lubero, un territoire du Nord-Kivu, M. Maliki Kibongo , qui l' a indiqué samedi à la presse, a jugé cette décision inopportune, la région n' étant pas encore bien sécurisée. Il a rappelé qu' il y a recrudescence de l' insécurité dans la région et que la population est souvent victime de vols, pillages...
Face à la recrudescence de l' insécurité dans l' Est de la RDC, particulièrement au Nord-Kivu, la société civile de cette province avait , dans un communiqué publié le 9 mai à Goma, appelé la communauté internationale à s' impliquer pour l' anéantissement des mouvements armés, à savoir les rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées/Armée nationale de libération (ADF/NALU).
Pour la société civile de cette province, les différentes opérations militaires lancées contre ces forces négatives, ont échoué.
On rappelle que le Général Mayala avait ordonné vendredi à tous les militaires en détachement auprès des particuliers dans la province du Nord-Kivu de regagner leurs unités respectives dans 48 heures, dans le souci de mettre de l' ordre dans son secteur, l'armée étant apolitique.
"Les personnes qui ont besoin du renforcement de leur sécurité personnelle doivent recourir aux sociétés de gardiennage ou encore à la Police Nationale Congolaise (PNC) qui ont pour missions traditionnelles la protection des personnes et de leurs biens en plus du maintien de l' ordre public", avait-il indiqué.
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