20110530 Xinhua ALGER, 29 mai (Xinhua) -- Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a affirmé dimanche à Alger que les réformes engagées par le président Abdelaziz Bouteflika reposent sur des décisions souveraines et ne sont, en aucun cas, dictées par des forces étrangères.
Le président Bouteflika a décidé d"'impulser" les réformes politiques et il est déterminé à aller de l'avant dans ces réformes et à achever son mandat présidentiel qui prend fin en 2014", a souligné M. Ouyahia lors d'une conférence de presse animée au lendemain de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat) appelant les partis d'opposition à contribuer "pleinement et efficacement" au succès de ces réformes.
"Nous n'avons nul besoin d'une démocratie des blindés", a poursuivi le Premier ministre qui a salué le rôle de l'armée dans la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de la paix à travers le pays.
M. Ouyahia a également souligné que l'Algérie a pu maîtriser l'ordre public grâce à sa bonne gouvernance.
Il a évoqué à cette occasion les protestations ayant marqué le front social et dues principalement, a-t-il soutenu, aux problèmes de logement et de chômage auxquels s'ajoutent "les conflits d'intérêts des lobbies de l'économie factice qui luttent pour leurs intérêts au détriment de ceux de l'économie nationale".
Répondant à "certaines parties qui oeuvrent pour que l'Algérie ait le même sort que celui de certains pays d'Afrique du nord", M. Ouyahia a réaffirmé que la situation en Algérie "est complètement différente de celle de ces pays ayant connu des perturbations ces derniers mois". Il a rappelé à cet effet que l'Algérie qui a franchi des pas considérables dans le processus démocratique compte 40 partis politiques, 80 quotidiens et 60 syndicats.
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