Côte d'Ivoire : La crise ivoirienne inquiète les milieux économiques Partager Tweet
le 09/12/2010 17:51:54
Côte d'Ivoire

Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l'adoption d'un texte commun au Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s'il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.

Près d'une semaine de discussions pour faire céder la Russie et arriver à s'entendre sur un texte commun. Le Conseil de sécurité de l'ONU a rendu public mercredi soir à New York une déclaration soutenant le président élu de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattra, contre le président sortant qui refuse de quitter le pouvoir, Laurent Gbagbo.

« Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple », dit le Conseil dans un avertissement s'adressant à Laurent Gbagbo, lequel n'est pas expressément cité dans la phrase. Les quinze pays du Conseil de sécurité (dont cinq permanents) menacent en outre de sanctions quiconque remettrait en cause le processus de paix en Côte d'Ivoire. Suivez son regard...

« Les membres du Conseil de sécurité réitèrent que celui-ci est prêt à imposer des mesures ciblées contre les personnes qui essayent de menacer le processus de paix ou de faire obstruction au travail » de la mission de l'ONU dans le pays, souligne la déclaration. Plus de doute, donc : pour l'ONU, à tous les échelons, Laurent Gbagbo doit « respecter » les résultats officiels du scrutin du 28 novembre – ceux certifiés par l'Onuci – qui donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des suffrages.

jeuneafrique.com

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