20110622 Xinhua BUJUMBURA (Xinhua) -- Les institutions étatiques régionales de lutte contre la corruption au niveau du continent africain ont exprimé mardi à Bujumbura dans une conférence panafricaine de lutte la corruption le besoin de créer une Association Africaine de Lutte contre la Corruption.
« Nous, chefs des institutions africaines de lutte contre la corruption, avons trouvé dans une de nos résolutions la nécessité et le besoin de créer une Association Africaine des Institutions de Lutte contre la Corruption », telle est la première des sept résolutions du Communiqué final sanctionnant la première conférence des présidents des institutions africaines de lutte contre la corruption qui se tient à Bujumbura du 20 au 22 juin 2011, la journée du 22 étant réservée à l'excursion pour s' imprégner de la nature du Burundi.
Les participants au rendez-vous de Bujumbura ont mis en place pour ce faire un comité intérimaire de pilotage présidé par Dr Jean Baptiste Elias, président de l'Observatoire de Lutte contre la Corruption au Bénin, secondé par le professeur Plo Lumumba, directeur exécutif de la Commission kenyane de lutte contre la corruption et le secrétariat sera assuré par Léonidas Habonimana, Commissaire général de la Brigade anti-corruption au Burundi, pays hôte.
Outre le secrétariat qui est assuré par le Burundi, qui est dans la partie orientale de l'Afrique, les cinq autres membres de ce comité ont été choisis par rapport à la représentativité régionale à savoir un de l'Afrique de l'ouest (Bénin, président), un autre de l'Afrique orientale (Kenya, vice-président), le troisième, Christopher Leba Gakehmi de l'Afrique centrale, le nord est représenté par l'égyptien Sherif Badawy et le cinquième est le Dr Edward G. Hoseah qui représente l'Afrique australe.
Le comité a pour missions de « rédiger les statuts de l' Association, le code d'éthique et le plan stratégique de l' Association » et cela endéans trois mois. La prochaine conférence se tiendra au Nigéria au mois de novembre de cette année pour valider tous ces documents et ainsi lancer les activités de l' Association.
Trente une délégations ont apposé leurs signatures sur le communiqué final qui a sanctionné la fin des travaux de cette conférence panafricaine sur la lutte contre la corruption en Afrique. Elles ont invité 22 autres pays africains qui n'ont pas encore ratifié la Convention africaine de prévention et de lutte contre la corruption à laquelle elles se sont référées de le faire.
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