LUSAKA, 12 dĂ©cembre (Xinhua) -- Le gouvernement zambien a Ă©cartĂ© la possibilitĂ© d'arrĂȘter le prĂ©sident soudanais Omar el-BĂ©chir si celui-ci participait au prochain sommet de la confĂ©rence internationale sur la rĂ©gion des Grands Lacs (CIRGL) Ă Lusaka.
La Zambie abritera la semaine prochaine le sommet de la CIRGL concernant la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, et le président zambien Rupiah Banda a invité des dirigeants de la région, y compris le président el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), dont la Zambie est membre signataire, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.
Samedi, le porte-parole du gouvernement, Ronnie Shikapwasha, a fait savoir Ă la radio privĂ©e "Hot FM" que le gouvernement n'arrĂȘterait pas le prĂ©sident soudanais si celui-ci se hasardait Ă participer au sommet.
Il a justifié la décision du gouvernement zambien par la résolution de l'Union africaine (UA) ayant innocenté le président soudanais des accusations qui pesaient sur lui
"L'UA l'a jugé non coupable, et la Zambie ne peut aller à l'encontre de ce que l'UA a décidé", a affirmé le porte-parole.
En ce qui concerne les appels lancés par des organisations de la société civile et des dirigeants de l'opposition à procéder à l'arrestation du président soudanais, M. Shikapwasha leur a proposé d'écrire au président zambien Banda pour lui spécifier les motifs de l'arrestation d'Omar el-Béchir, au lieu de prendre d'assaut les médias pour émettre des communiqués.
La CIRGL regroupe onze Etats membres, à savoir l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.
french.news.cn/afrique
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