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Xinhua
BRAZZAVILLE, 27 juin (Xinhua) -- A moins d'un mois de la tenue du 6e congrès extraordinaire du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), deux formations politiques intègrent le plus grand parti politique de la majorité présidentielle dans la République du Congo.

Les responsables de ces organisations politiques ont exprimé leur ambition d'offrir au chef de l'Etat, Denis Sassou N'Guesso, un instrument politique fort afin, disent-ils, d'une part de lui permettre d'exécuter les projets retenus dans son programme de société, et de constituer une défense politique efficace contre les bouleversements, d'autre part.

L'Union pour la défense de la démocratie (UDD) de Pierre Damien Boussoukou Boumba a rallié le PCT, le 25 juin à l'issue du deuxième congrès extraordinaire.

Le 26 juin, le tour était revenu à la Convention pour la république et la démocratie (CRD) de Sylvain Ngambolo de prononcer sa dissolution pour intégrer officiellement le PCT.

Créé en 1996, l'UDD avait toujours milité au côté des forces politiques soutenant le président de la République. A l'occasion de l'ouverture offerte par le PCT à la faveur du congrès de juillet, le parti de Pierre Damien Boussoukou Boumba a choisi de se fondre dans la grande formation politique de la majorité.

L'ancien ministre du Commerce a justifié son ralliement au PCT par le souci de renforcer l'action politique du chef de l'Etat qui se définit actuellement par la modernisation et l' industrialisation du Congo.

"Nous venons de poser un acte dont la postérité s'en souviendra. J'exhorte les militants à tenir parole et à rester fidèle à notre nouvelle formation politique (...) Nous estimons que le président de la république a besoin de notre apport pour le renforcement de son instrument politique. Nous demandons à nos anciens du PCT de mesurer l'importance de cet acte. Nous devons aider le parti du président de la République à se développer et à se redynamiser", a précisé Pierre Damien Boussoukou Boumba.

De son côté, la CRD de Sylvain Ngambolo est créée le 27 avril 2004. L'acte que la CRD a posé, a dit le président du mouvement, obéit à l'un des objectifs que visait le rassemblement de la majorité présidentielle, à savoir la création, à terme, d'un grand parti politique.

"Le bureau exécutif national de la CRD, se félicitant de la justesse et de la clairvoyance du président Denis Sassou N'Guesso, adhère à l'ouverture offerte par le PCT pour contribuer avec toutes les autres forces du progrès à l'élargissement des rangs des partisans acquis à la réalisation du Chemin d'Avenir et à l' éclosion d'une nouvelle structure débarrassée de toutes les pesanteurs antérieures. C'est donc le moment fatidique et un événement historique pour le bureau exécutif national de notre parti de recevoir de la 3e convention nationale extraordinaire la recommandation décidant de la dissolution de la CRD conformément à l'article 87 des statuts", a-t-il conclu.