20110630
Xinhua
MALABO, 30 juin (Xinhua) -- En vue d'aider la Libye à trouver une solution à la crise en cours, marquée par une guerre civile et des bombardements de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), l'Union africaine (UA) "continue d'explorer toutes les pistes possibles", a déclaré jeudi à Malabo le président de la Commission de l'UA, Jean Ping.



Estimant que c'est le dossier crucial du 17e sommet des chefs d' Etat et de gouvernement du continent, ouvert jeudi jusqu'à vendredi dans la capitale de la Guinée équatoriale, M. Ping a dénoncé l'intervention militaire de l'OTAN et le refus de " certains acteurs" du conflit à accepter le plan de paix proposé par l'UA.

Selon lui, les efforts menés par l'organisation continentale pour un règlement pacifique de la crise portent sur "la nécessité de répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à l'Etat de droit et à la bonne gouvernance, ainsi que de permettre aux Libyens de choisir librement leurs dirigeants".

Il a en outre souligné la conviction que les Libyens doivent conduire et s'approprier le processus de transformation démocratique de leur pays.

A Malabo, une nouvelle réunion du comité ad hoc de haut niveau présidé par le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et comprenant les présidents sud-africain Jacob Zuma, malien Ahmadou Toumani Touré, congolais Denis Sassou Nguesso et ougandais Yoweri Museveni a eu lieu à huis clos mercredi tard dans la nuit et rien n'y a filtré.

En présence d'une trentaine de chefs d'Etat, le 17e sommet ordinaire de l'UA à Malabo a pour thème "accélérer l' autonomisation des jeunes pour un développement durable".

Y prennent part également le secrétaire général adjoint des Nations Unies Rose Asha Migiro, le secrétaire général adjoint de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Ben Helt et l'ex-président brésilien Lula da Silva comme invité spécial.