Afrique, Nord : L'Algérie et la Tunisie appellent au dialogue politique pour régler la crise libyenne
le 10/07/2011 17:18:08
Afrique, Nord

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Xinhua
ALGER, 10 juillet (Xinhua) -- Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et son homologue tunisien, Mohamed Mouldi Kéfi, ont insisté samedi à Alger, sur le fait que le dialogue politique reste la seule voie de sortie de crise en Libye, a rapporté dimanche la presse locale.

Lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la réunion de la 6e session de la commission de concertation politique entre l'Algérie et la Tunisie, les deux ministres ont insisté sur la nécessité de privilégier "le dialogue politique entre l'ensembles des parties libyennes" pour aboutir à une solution à la crise en Libye.

Ils ont appelé notamment à appuyer les différentes initiatives et efforts pour une "solution pacifique de la crise libyenne, et à leur tête la feuille de route de l'Union africaine (UA)", tout en exprimant leur opposition à l'option des armes pour régler ce problème.

M. Medelci a réaffirmé que "la voie politique demeure la seule voie de sortie de crise", soulignant que "la démonstration se fait un peu partout sur la vanité de la solution militaire".

Il a appelé à exploiter toutes les propositions menant vers une issue pacifique de la crise, et leur tête l'accord cadre établi lors du dernier sommet de l'UA tenu à Malabo, capitale de la Guinée-Equatoriale.

M. Medelci a réaffirmé la nécessité de respecter les résolutions de l'ONU sur la Libye, notamment en ce qui concerne l'embargo sur les armes, en répondant à une question sur un "largage d'armes'' pour armer les Libyens.

Il a déclaré à ce propos "ce qui va faire l'histoire ce sont ceux qui aident les Libyens à reprendre la langage de la paix et pas ceux qui les aident à s'armer pour s'entretuer".

Pour sa part, le ministre tunisien a salué les efforts déployés par l'Algérie pour le règlement du conflit libyen, s'exprimant également en faveur d'une solution politique, affirmant que "la voie militaire n'est pas la meilleure solution, et elle ne sert ni la Libye, ni l'Algérie et la Tunisie" étant des pays frontaliers.

Appelant à accélérer les efforts pour régler le problème le plus rapidement possible, M. Kéfi a affiché son attachement à la feuille de route de l'UA et les propositions de Malabo, soutenant qu'elles "ouvrent la voie à une solution pacifique et acceptable".

En tant que pays voisins de la Libye, l'Algérie et la Tunisie ont exprimé, à plusieurs reprises, leur préoccupation sur la crise libyenne.

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