20110730 Xinhua LIBREVILLE, 28 juillet (Xinhua) -- Les quartiers fiefs de l'opposition de Libreville sont sous la haute surveillance des forces de l'ordre, suite à l'attente du verdict du Conseil d'Etat jeudi sur l'affaire qui oppose le gouvernement à l'Union Nationale (UN, parti de l'opposition gabonaise dissout).
Le Conseil d'Etat, présidé par son premier président, Martin Akendengué, a rejeté jeudi à Libreville le recours en appel introduit par Zacharie Myboto, président de l'UN, au sujet de la dissolution de cette formation prononcée quelques mois plutôt par le ministère de l'Intérieur, suite à l'autoproclamation au poste de président de la République de l'opposant André Mba Obame.
Occupant les fonctions de secrétaire exécutif de l'UN, André Mba Obame s'est autoproclamé président de la République gabonaise le 25 janvier dernier.
L'UN a été créée par des ex-barons du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et certains opposants au lendemain de la présidentielle anticipée du 30 août dernier, après la mort du défunt président Omar Bongo Ondimba.
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