Centrafrique : l'opposition insiste sur la reprise des Ă©lections
le 31/07/2011 16:07:12
Centrafrique

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Xinhua
BANGUI, 30 juillet (Xinhua) -- Il n'y a pas d'alternative politique à l'annulation et à la reprise des élections de 2011 pour sortir de la crise post-électorale, a déclaré samedi Gabriel Jean Edouard Koyambounou, premier vice-président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), parti de l'opposition et membre de la plate-forme du Front pour l'annulation et la reprise des élections (FARE 2011).

Le FARE 2011 envisage d'organiser au mois d'août prochain un "grand meeting populaire unitaire" à Bangui suivi "d'autres actions pacifiques d'envergure pour informer et sensibiliser le peuple sur son destin" et solliciter la mobilisation de l'ensemble de la classe politique "pour éviter des souffrances supplémentaires" à la population, a déclaré Koyambounou lors d'une conférence de presse.

Le FARE 2011 estime aussi que le Comité transitoire des élections mis en place par le ministère de l'administration du territoire le 14 juillet dernier, devant préparation la création du Secrétariat permanent des élections (institution remplaçant la commission électorale indépendante) en vue d'organiser les élections législatives partielles, est illégal et entend en demander la dissolution auprès du tribunal administratif.

Par ailleurs, "l'opposition démocratique représentée au sein du FARE 2011 est disponible pour ouvrir des discussions avec le pouvoir", a souligné Koyambounou.

Créé au lendemain des élections présidentielles et législatives de janvier 2011, le FARE est une plate-forme composé de plusieurs partis politiques de l'opposition, mécontents du processus électorale ainsi que des résultats des élections de 2011.

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