20110807 Xinhua ABIDJAN, 6 août (Xinhua) -- Le parquet ivoirien vient d'adresser une requête aux autorités judiciaires du Liban, de l'Afrique du Sud, de l'Angola, des Etats-Unis, des Emirats arabes unis et de la Chine, dans le cadre de l'enquête ouverte par la justice ivoirienne sur la crise post-électorale.
Selon le procureur de la République près le parquet d'Abidjan Simplice Koffi, il s'agit de mandats d'arrêts internationaux et de commissions rogatoires.
"Ces mandats ainsi que les commissions rogatoires qui les accompagnent ont pour objet d'identifier les biens meubles et immeubles appartenant aux personnes mises en cause dans l'enquête, de rendre indisponibles lesdits biens et de geler les avoirs des personnes concernées", a expliqué M. Koffi.
Ces mandats s'ajoutent à ceux déjà adressés aux autorités judiciaires de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO), de la France, du Canada, de la Suisse, du Brésil, d'Israël et de l'Italie.
Relativement aux témoignages liés à l'enquête, 405 personnes ont été reçues et entendues à la date du 4 juin par la cellule spéciale mise en place par les autorités ivoiriennes, à en croire le procureur.
Plus d'une vingtaine de personnes proches de l'ancien président Laurent Gbagbo ont été déjà inculpées d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de crimes économiques, et placées en détention préventive.
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