20110821 Xinhua BISSAU, 20 août (Xinhua) -- Le gouvernement de Guinée-Bissau attend les fonds de la communauté internationale pour démarrer le processus de démobilisation au sein des forces de sécurité et de défense, a indiqué samedi Yancouba Diola Ndiaye, conseiller du chef de l'Etat pour les affaires politiques.
"Sans les fonds promis par l'Union Européenne, la CEDEAO ( Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest), l'Angola, les autorités bissau-guinéennes ne seront pas en mesure de pouvoir mettre en oeuvre le projet de réforme", a-t-il précisé.
Selon lui, la CEDEAO avait promis 63 millions de dollars et l' Angola 31 millions de dollars pour ramener les effectifs militaires estimés à 11.000 hommes à la taille d'une armée républicaine de 4.000 hommes", a précisé Yancouba Diola Ndiaye.
L'Union Européenne et la communauté des pays lusophones (CPLP), ainsi que le gouvernement bissau-guinéen devaient également contribuer au projet de réforme, respectivement pour 10 millions, 3 millions et 4,5 millions de dollars.
Il était prévu la démobilisation d'une première vague de 1.300 militaires en mai dernier, selon des indications officielles, mais cette démobilisation n'a pas encore commencé.
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