20110825 Xinhua TUNIS, 24 août (Xinhua) -- La Commission d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation s'est trouvée, jusqu' à présent, face à environ 9.206 dossiers, dont 3.920 ont été examinés, tandis que 200 autres (plus de la moitié concernant le président déchu et ses proches) ont été soumis à la justice.
S'exprimant mercredi à la deuxième séance de la réunion de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique consacrée à l'audition de la commission d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, M. Abdelfattah Amor, président de la commission a donné ces chiffres, indiquant que "la Tunisie vivait sous le joug d'un système de corruption et de malversation bien organisé" qui,selon lui, "s'est consolidé progressivement et a exercé sa mainmise sur l'Etat et la société".
Dans ce contexte, M. Abdelfattah Amor a souligné l'impérieuse nécessité de mettre en place une stratégie cohérente pour démanteler le système de corruption et de réfléchir sur la création d'une instance permanente pour circonscrire la corruption conformément à la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption et la malversation.
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