20110913 Xinhua TUNIS, 12 septembre (Xinhua) -- Après le Parti démocratique progressiste, un autre parti politique tunisien, l'Union patriotique libre (UPL) vient d'affirmer qu'il n'avait pas l'intention de respecter la décision "illogique" d'interdire la publicité politique, une décision qui est entrée en vigueur lundi 12 septembre.
Annonçant sur une radio tunisienne l'intention de son parti de ne pas respecter cette interdiction, un représentant de l'UPL a estimé que son "jeune parti se réserve le droit de se faire connaître".
A l'issue de ces réactions de refus, l'Instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE) en Tunisie et l'Instance pour la Réforme de l'Information et de la Communication (INRIC) insistent lundi sur l'impératif de respecter l'interdiction de la publicité politique.
Larbi Chouikha, membre de l'ISIE chargé des médias et de la communication, a indiqué qu'en cas de dérapage, "l'ISIE prendra à témoin l'opinion publique" pour dénoncer les abus et sensibiliser les électeurs.
"Le décret-loi portant création de l'ISIE prévoit le recours aux autorités publiques pour appliquer les décisions de l'Instance et prendre les mesures nécessaires dans ce sens", a souligné Mourad Mouelhi, membre de l'ISIE, chargé des affaires juridiques.
L'ISIE peut recourir aux forces de l'ordre et aux municipalités dans le cas d'une publicité sur la voie publique et contre les agences de communication qui tombent sous le coup de cette interdiction, a-t-il précisé.
|