20110930 Xinhua KINSHASA, 29 septembre (Xinhua) -- La police congolaise a empêché jeudi une marche des partisans de l'Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, candidat à l'élection présidentielle, mais ce parti d'opposition a décidé d'organiser une marche le 6 octobre.
Selon le secrétaire général de l'UDPS, Jacquemin Shabani Lukoo, les militants de l'UDPS et alliés ont été "dispersés brutalement" et il y eu des arrestations, notamment de Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne, parti allié à l'UDPS, et de Martin Fayulu, député provincial de la ville de Kinshasa et porte- parole de la Dynamique Tshisekedi Président (DTP).
Le 27 septembre, l'UDPS avait appelé ses partisans à manifester à Kinshasa et dans les provinces pour réclamer la transparence du processus électoral à travers l'accès de leurs experts au serveur central de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l'audit du fichier électoral et la publication des listes des électeurs e de la cartographie des bureaux de vote en vue de supprimer les bureaux fictifs.
L'inspecteur provincial de la police ville de Kinshasa, le général Jean de Dieu Oleko, a souligné que cette marche n'avait pas été autorisée. Selon lui, le gouverneur avait écrit à l'UDPS, lui demandant de renouveler sa requête pour une date ultérieure.
Un dispositif policier a été mis en place aux environs de la permanence de l'UDPS et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que dans certains points chauds de Kinshasa.
La DTP est un mouvement coordonné par Thérèse Pakassa, dissidente du Parti Lumumbiste Unifie (PALU) d'Antoine Gizenga, dans le but de fédérer les partis d'opposition autour de la candidature d'Etienne Tshisekedi à la présidentielle de novembre 2011.
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