20111005 Xinhua BAMAKO, 4 octobre (Xinhua) -- La session d'octobre de l' Assemblée nationale du Mali, communément appelée session budgétaire, a débuté le lundi 3 octobre, sous la présidence de Pr. Dioncounda Traoré, président de ladite institution. Cette session budgétaire est la dernière de la législature en cours.
A l'ouverture de cette session, Pr. Dioncounda Traoré a mis l' accent sur un certain nombre de sujets. En effet, son intervention aura été marquée par l'actualité nationale et internationale. Parlant des futures élections, il dira que "les acteurs politiques en compétition sauront se hisser à la hauteur de leur responsabilité, en amont comme en aval des élections. Tous les Maliens s'accordent sur la nécessité de garantir la crédibilité de ces élections, par un fichier fiable, une organisation matérielle irréprochable, ne laissant aucune place à la fraude, un taux de participation élevé, un traitement équitable des contentieux électoraux et l'acceptation par tous les candidats, des résultats officiellement proclamés".
Au Mali, l'année 2012 sera marquée par l'organisation des élections présidentielles et législatives. "Ces échéances revêtent une importance capitale pour la stabilité et pour l'image de notre pays, souvent cité en exemple pour son expérience démocratique. Elles devront confirmer l'appréciation qui est faite de la démocratie malienne", a souligné le président de l'Assemblée nationale, qui n'a cependant pas manqué d'appeler toutes les structures impliquées dans la gestion des élections à se considérer comme interpellées : "Elles ne doivent pas alors avoir d'autres motivations que celle de bien remplir leur mission et de mériter la confiance placées en elles", estime Pr. Dioncounda Traoré.
S'agissant de l'école, pouvait-on retenir de son discours que "la crise dans laquelle s'est englué notre système éducatif, singulièrement l'enseignement supérieur, tend à devenir un casse- tête, et il est à craindre que ce que nous vivons ne soit que la partie visible de l'iceberg, tant le corps paraît gangrené".
D'après le président de l'Assemblée nationale, "le phénomène de la corruption demeure préoccupant. Des mesures ont été prises pour l'éradiquer mais les résultats sont loin d'assurer la protection et la bonne gestion des deniers publics". Le premier responsable de l'Institution parlementaire n'a pas manqué de saluer les efforts du gouvernement dans le contrôle des prix surtout au moment du mois du Ramadan. Avant d'inviter le Gouvernement à être vigilant et à envisager d'ores et déjà des mécanismes pour assurer un approvisionnement correct des populations en denrées alimentaires et prévenir toute pénurie dans ce domaine.
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