Mali : un député malien accusé de trafic de drogue
le 05/10/2011 19:05:29
Mali

20111005
Xinhua
BAMAKO, 5 octobre (Xinhua) -- L'Assemblée nationale malienne est en train d'étudier une demande de levée de l'immunité parlementaire de Deity Ag Sidimou, député touareg de la majorité présidentielle, qui est accusé de trafic de drogue par la justice algérienne.

Convoqué par ses pairs pour être entendu sur cette affaire, le député ne s'est pas présenté. Le juge d'instruction de la localité algérienne de Ouargla a réclamé la levée de l'immunité parlementaire du député malien et touareg, Deiti Ag Sidimou. Dans sa requête, le magistrat algérien affirme que l'élu malien fait partie d'un groupe impliqué dans l'acquisition et la vente de 500 kg de drogue. La marchandise aurait transité par trois pays : le Mali, le Niger et l'Algérie. Les complices auraient été arrêtés et seraient passés aux aveux. Deux sacs remplis d'argent auraient été saisis sur des membres du réseau de trafiquants.

Convoqué par ses pairs de l'Assemblée nationale du Mali pour être entendu, le député Deity Ag Sidimou ne s'est pas présenté et joue plutôt, en tout cas pour le moment, à "l'homme invisible". Cette absence agace certains de ses collègues qui craignent que l'image de l'hémicycle soit ternie par cette affaire, d'où affirment les mêmes sources, la nécessité de rapidement situer les responsabilités.

Le député malien recherché, âgé de 43 ans, membre du parti l'Union pour la République et la démocratie (URD) a été élu en 2007. Il représente la localité de Tessalit, située dans le nord du Mali. C'est une région qui partage la frontière avec l'Algérie. Les trafics de drogue dans ce secteur sont nombreux.

Deity Ag Sidimou, dont le nom a été cité auparavant dans plusieurs affaires, avait déjà été interpellé par les autorités algériennes mais rapidement rémis en liberté en raison de son immunité parlementaire.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.