20111018 Xinhua YAOUNDE, 17 octobre (Xinhua) -- A la tête d'une commission qui, pendant 5 jours de travaux, a permis de reconstituer des erreurs et autres situations d'anomalies, le magistrat Clément Atangana, conseiller à la Cour suprême de justice, se réjouit de l'objectivité qui, à l'en croire, a prévalu dans le recensement générale des votes de l'élection présidentielle du 9 octobre au Cameroun.
Au peuple camerounais qui attend avec impatience de connaître son futur président de la République pour les 7 prochaines années, Atangana a appelé dans un entretien avec Xinhua à "avoir confiance dans les institutions de son pays", à quelques jours de la proclamation des résultats du scrutin que d'ores et déjà quelques leaders de l'opposition contestent.
Question : Monsieur le président, quelles observations faites-vous au terme des travaux de votre commission ?
Réponse : Mes observations, c'est d'abord à l'égard des membres de la commission que je ne peux que féliciter pour le travail que nous avons abattu et ce dans les délais vraiment qui n'étaient pas espérés.
Q : Peut-on dire que c'était dans la sérénité ?
R : Dans la sérénité et dans l'objectivité qu'il fallait, en faisant prévaloir le consensus.
Q : Est-ce un travail qui a été facile ?
R : Le travail n'était pas facile. Vous savez, les affaires des chiffres avec les enjeux, alors il fallait bien regarder comment on les avait confectionnés. Il y a eu des erreurs, il y a eu des situations qu'on a pu reconstituer pour avoir vraiment la situation nette.
Q : Pourquoi vous vous êtes-vous réunis à huis clos ce lundi, alors que normalement c'était des séances de travail publiques ?
R : C'était lors de la mise au point du procès-verbal. Vous vous souvenez que tous les calculs ont été faits publiquement. Maintenant, on doit récapituler dans notre procès-verbal. Le procès-verbal ne peut pas se faire publiquement.
Q : Quel est le message que vous adressez au peuple camerounais au terme de ces travaux ?
R : Au peuple camerounais, moi je l'ai toujours dit, qu'ils aient confiance en nos institutions. Si on a confié telle tâche à telle institution du pays, qu'on regarde ce qu'elle fait et ça passera cette étape pour une autre étape ultérieure, jusqu'à la fin du processus. Qu'ils aient confiance en leurs nationaux.
Q : Y a-t-il eu une véritable des représentants des candidats et partis politiques ?
R : A notre niveau, on n'a pas vu de manifestation contraire.
Q : Avez-vous la sérénité d'un homme qui a bien fait son travail ?
R : J'ai ma conscience tranquille. Quand on fait selon les règles de l'art, on ne se reproche rien.
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