20111019 Xinhua KINSHASA, 18 octobre (Xinhua) -- Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila Kabange, a appelé la population à la vigilance et à la discipline pour la tenue des élections démocratiques, transparentes et apaisées afin qu'on puisse continuer à reconstruire et moderniser le pays .
Le président Kabila, qui l'a fait savoir au cours d'une conférence de presse tenue mardi à Kinshasa, a affirmé qu'il n'y a aucun problème pouvant empêcher les Congolais d'aller aux élections. « En 2006, il y avait plus des problèmes que maintenant, mais nous avons pu organiser des élections crédibles, démocratiques et transparentes », a-t-il souligné, ajoutant qu'on va résister à ceux qui veulent empêcher les gens d'aller aux élections.
Pour le président Kabila, il y a beaucoup des partis politiques qui ont peur des élections. Il a, à cet effet, demandé à la population de ne pas suivre ces partis, la tenue des élections étant la voie obligée. Le président Kabila a qualifié de prétexte, l'audit du serveur central tant réclamé par l'opposition et particulièrement par le parti d'Etienne Tshisekedi, l'union pour la démocratie et le progrès social (PPRD).
Selon lui, la Commission électorale nationale indépendante ( CENI) a déjà répondu à cette question. « Il ne faut pas utiliser ce prétexte pour ne pas aller aux élections », a-t-il relevé, avant d'assurer que la porte de la CENI est ouverte pour des négociations.
« Le Congo avance. Ceux qui pensent qu'ils ne peuvent pas aller avec nous qu'ils restent », a-t-il souligné. « Que l'opposition s' entende ou non, elle sera battue aux élections. Le peuple va nous reconduire », a-t-il affirmé. D'après Kabila la population de 2011 n'est pas celle de 1990, car elle témoin des sacrifices et des efforts qui sont consentis.
En 2001, nous avons promis de réunifier le pays, d'organiser les élections et de reconstruire le pays et je constate qu'avant 2006, nous avons réunifié le pays ; en 2006, nous avons organisé les élections et de 2006 à 2011 nous sommes entrain de reconstruire le pays », a-t-il dit.
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