MORONI, 26 décembre (Xinhua) -- Un calme relatif a régné dans la matinée du dimanche où les électeurs aux Comores ont été appelés à choisir le troisième président de l'Union des Comores.

Une élection présidentielle harmonisée avec celle des gouverneurs des trois îles de cet archipel de l'Océan indien a été organisée et on a remarqué qu'il n'y avait pas eu d'affluence de votants devant les bureaux.

C'est seulement dans la mi-journée qu'un réseau de fraude a été démantelé et l'opposition accuse le camp d'en face de tenter de tricher avec des faux procès-verbaux pré-remplis et des bulletins pré-cochés.

Dans la région centre de la Grande-Comore, fief du gouverneur sortant et candidat à sa propre succession, Mohamed Abdouloihabi, l'urne d'un bureau de vote serait saccagé par des électeurs exaspérés d'être fait attendre par les membres du bureau.

C'est la deuxième fois que l'Union des Comores expérimente le mode d'élections harmonisées après celles des députés de la République et des Conseillers des îles autonomes, en décembre 2009.

Depuis 2002, la présidence de l'Union des Comores est tournante entre les trois des quatre îles de l'archipel. Les mandats des présidents issus des îles autonomes de la Grande-Comore et d' Anjouan étaient de quatre ans et conformément à la révision constitutionnelle, le prochain mandat qui échoit à l'île de Mohéli sera de cinq ans.