20111023 Xinhua NAIROBI, 22 octobre (Xinhua) -- L'armée kenyane a encore avancé samedi dans les territoires somaliens contrôlés par les insurgés islamistes Shebab, alors que des informations font état d'un regroupement des Shebab dans la province d'Afmadow, située au centre de la région de Juba et proche de la frontière kenyane.
Les troupes kenyanes, ayant pris le contrôle d'Oddo et de cinq autres villes, avancent vers la ville de Burgavo ensemble avec celles du gouvernement de transition somalien, selon des officiells de l'armée kenyane et des sources vivant près de la frontière entre le Kenya et la Somalie.
Le porte-parole de l'armée kenyane Emmanuel Chirchir a affirmé que les Shebab se regroupent à Bula Haji pour défendre Afmadow.
A Kolbio, ville somalienne tombée entre les mains des militaires kenyans, le commandant kenyan a déclaré que ceux-ci se dirigent vers la ville de Badede, qui avait fait l'objet de bombardement aériens.
"Les forces de défense kenyanes ont aussi effectué des bombardements aériens dans la région de Munarani, à 10 km d'Oddo, touchang le centre de commandement des Shebab", a fait savoir Chirchir.
Selon des informations disponibles, un drone américain a tué 44 combattants Shebab près de Ras Kamboni, principale route permettant aux insurgés de fuir.
Cette implication américaine n'est pas encore confimée pour le moment, mais des informations diffusées plus tôt affirmaient que les Etats-Unis n'avaient été informés de l'opération de l'armée kenyane.
Des observateurs prévoient une dure bataille autour du port de Kismayu, dans le sud-est de la Samalie, principale route d'alimentation pour les insurgés somaliens.
Paraillèlement, l'armée kenyane a mis en garde contre la propagande des Shebab qui prétend avoir tué quelque 70 soldats de la Mission de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom) lors d'une bataille jeudi, affirmant avoir perdu seulement cinq soldats dans la chute d'un hélicoptère depuis le début de l'opération en cours, déclenchée il y a sept jours contre les Shebab qui sont tenus responsables des derniers enlevements des Européennes au Kenya.
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