Zimbabwe : Zimbabwe : un nouveau pas vers la nouvelle constitution
le 29/12/2010 16:14:24
Zimbabwe

HARARE, 28 décembre (Xinhua) -- Le Zimbabwe fera un pas de plus en direction d'une nouvelle constitution le mois prochain, alors que doit commencer en janvier la mise en commun des opinions de la population collectées lors de plus de 4 500 réunions tenues cette année.

La Commission d'enquête parlementaire sur la constitution (Copac), chargée de l'élaboration de la nouvelle constitution qui viendra remplacer celle actuellement en vigueur adoptée en 1979 à Londres, dispose maintenant de six mois pour achever le reste du travail.

La mise en commun des données débutera le 10 janvier prochain et la commission devre travailler d'arrache-pied pour présenter le texte de la nouvelle constitution au Parlement avant la date-butoir du 30 avril.

Une précédente tentative d'élaborer une nouvelle constitution avait échoué en 2000, les citoyens l'ayant rejetée à une large majorité lors d'un référendum, déclarant qu'elle n'était pas dans leur intérêt.

L'élaboration réussie d'une nouvelle constitution conduira à de nouvelles élections et mettra fin à l'actuel gouvernement d'union, formé en 2009 suite à des élections n'ayant pas abouti à un résultat net en 2008.

Selon l'Accord politique global sur le partage de pouvoir signé par les trois partis du gouvernement d'union, le gouvernement d'union est un arrangement provisoire censé durer deux ans le temps qu'une nouvelle constitution soit élaborée et adoptée, suite à quoi il a été prévu qu'il prenne fin avec la tenue de nouvelles élections.

Le président Robert Mugabe, qui dirige l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), a exprimé une certaine frustration à l'égard de ce gouvernement d'union et veut organiser des élections peu après l'expiration de l'arrangement provisoire, en février 2011, même si le processus constitutionnel n'est pas encore achevé.

Toutefois, il a convenu avec les deux autres partenaires principaux du gouvernement d'union -- le Premier ministre Morgan Tsvangirai et le vice-Premier ministre Arthur Mutambara -- que des réformes doivent précéder de nouvelles élections.

Tsvangirai et Mutamara dirigent deux factions du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) qui s'était divisé en 2005 suite à un désaccord sur l'organisation des élections sénatoriales tenues à la fin de cette année-là.

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