Afrique : Le capital-investissement, un enjeu pour l'Afrique
le 05/11/2011 10:22:20
Afrique

5112011
Yahoo.fr
Longtemps perçue comme une terra incognita, l'Afrique subsaharienne est reconnue aujourd'hui comme un territoire attractif pour les investissements privés. En témoignent quelques chiffres: les levées de fonds ont atteint six milliards de dollars entre 2006 et 2008 contre deux milliards de dollars entre 2000 et 2005.



Si l'Afrique reste malgré tout une destination de dimension modeste, elle a accueilli moins de 4% des fonds levés pour l'ensemble des marchés émergents entre 2006 et 2008. Le continent constitue désormais une «nouvelle frontière» pour le capital-investissement.

Rapportée au PIB, l'activité de capital-investissement en Afrique subsaharienne est comparable à celle des Brics (Ndlr: sigle anglais qui désigne le regroupement de cinq pays dont l'Inde, la Russie, l'Afrique du Sud, le Brésil et la Chine. Ils constituent la nouvelle puissance mondiale) et même supérieure à d'autres régions. Les opérations de capital-investissement réalisées entre 2008 et 2010 ont représenté environ 0,17% du PIB contre 0,16% pour la Chine, et 0,10% pour l'ensemble de l'Amérique latine.

De nouveaux acteurs pour davantage de fonds

Longtemps soutenue principalement par les institutions financières de développement, l'activité de capital-investissement en Afrique subsaharienne attire des investisseurs de plus en plus diversifiés, en particulier privés et locaux.

La Development Bank of Southern Africa (DBSA) a ainsi observé que la part des institutions financières de développement dans les fonds qu'elle finance est passée de 54% entre 1995 et 2000 à 36% entre 2005 et 2009. L'arrivée de nouveaux acteurs entraîne une hausse des levées de fonds à destination de l'Afrique subsaharienne. Elles ont augmenté de 50%, pour atteindre 1,5 milliard de dollars en 2010 grâce à quelques fonds régionaux.

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.