Au Nigéria, l’attentat à la bombe qui a eu lieu le soir du Jour de l’An, sur un marché populaire à l'entrée d'une caserne d'Abuja n’a toujours pas été revendiqué officiellement. Cet attentat a fait selon un bilan officiel 4 morts et 26 blessés, la plupart des civils. Le président nigérian Goodluck Jonathan a promis de traquer et retrouver les auteurs de cet attentat.


Selon Adetokunbo Kayode, le ministre nigérian de la Défense, de nombreux blessés de l'attentat d'Abuja restaient dans un état critique, samedi soir encore. Dans la journée, le président Goodluck Jonathan, au sortir d'une messe du Nouvel An a qualifié les auteurs de cet acte de «criminels à l'état pur».

Il a estimé que « ces attentats étaient des obstacles sur le chemin du Nigeria vers la stabilité, mais ils n'empêcheront jamais, a-t-il poursuivi, notre pays d'aller là où il veut aller ».

Samedi encore, aucune revendication n'était connue. Cet attentat est identique à ceux qui ont eu lieu à Jos le soir de Noël a cependant indiqué le président Jonathan dans un premier temps mais le ministre de la Défense. Adetokunbo Kayode a tenu à préciser qu'aucune piste sérieuse n'était encore disponible.

Un fort dispositif sécuritaire a été installé sur les lieux de l'attentat, à l'entrée de la caserne Mogadiscio, à Abuja. C'est le deuxième attentat à la bombe dans la capitale en trois mois, après celui des cérémonies de l'indépendance qui avait fait douze morts, revendiqué à l'époque par le Mend, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger.

Le président américain a présenté ses condoléances aux familles des victimes et à qualifié ces attentats sanglants de révoltants. Barak Obama a proposé l'aide américaine aux autorités nigérianes.