29112011 Xinhua LUANDA, 28 novembre (Xinhua) -- Le ministre angolais des Finances Carlos Lopes a prédit pour son pays une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 12,8 % en 2012, se basant sur la reprise des secteurs pétrolier et non-pétroliers dans ce pays d' Afrique australe.
Le ministre a lancé cette prédiction lors de « l'Espace public », un programme de débat télévisé diffusé ce week-end par la chaîne publique TPA. Il a souligné que l'économie angolaise avait connu de gros progrès depuis la fin de décennies de guerre en 2002, et était devenue assez stable en 2005.
L'Angola a maintenu une croissance économique de plus de 10 % depuis les premières années suivant la fin de la guerre. Les années 2006 et 2007 ont été celles de la plus forte croissance économique, avec un pic aux alentours de 25,7 %.
Malgré une baisse à 15 % en 2008, l'économie a continué de publier des indicateurs positifs en 2009, 2010 et 2011, malgré la crise financière mondiale, a indiqué le ministre.
« En conséquence de la forte croissance de nos deux secteurs ( pétrolier et non-pétrolier), nous espérons enregistrer à nouveau un taux de croissance à deux chiffres, aux environs de 12,8 %, en 2012 », a-t-il souligné. Il a révélé qu'une contribution était prévue pour la croissance du segment du gaz naturel, et que le secteur non-pétrolier tablait sur un bon taux de croissance en 2012 grâce au Programme d' investissement public(PIP) adopté par le gouvernement pour encourager l'investissement. Concernant les retombées positives sur la population, le PIB devra réellement continuer de croître à son rythme actuel pour que le gouvernement puisse développer ses services comme la santé, l' éducation et le logement, a indiqué le ministre. Actuellement, l'Angola et le Nigeria sont les deux premiers producteurs de pétrole en Afrique, avec une capacité d'environ 1, million à 2 millions de barils par jour. L'essentiel des recettes de l'État proviennent du secteur pétrolier.
|