29112011 Xinhua NOUAKCHOTT, 28 novembre (Xinhua) -- Les forces de l'ordre ont dispersé, lundi à Nouakchott, des manifestants du mouvement « touche pas à ma nationalité », qui revendiquaient un procès contre les auteurs « des exactions de 1989 » contre le négro-mauritaniens, notamment l'ancien président Maouiya Ould Taya.
Ils exigeaient, dans leur slogans, que les auteurs des exactions contre les négro-mauritaniens soient traduits devant la justice, et la suspension de l'opération d'enrôlement en cours actuellement dans le pays.
La Mauritanie a connu, en 1989 des violences interethniques visant les populations négro-mauritaniennes, suite auxquelles plus de 20 000 mille noirs mauritaniens ont été déportés vers le Sénégal et le Mali voisins.
Certains mouvement de droits humains continuent, à ce jour, à revendiquer le jugement des auteurs de ces action survenues sous le régime de l'ancien président Ould Taya (1984-2004). Depuis qu' il a été déchu à la faveur d'un coup d'Etat militaire, en 2004, Taya vit en exil au Qatar.
Les jeunes du mouvement touche pas à ma nationalité (TPN) s' étaient rassemblés devant le bureau de la poste, en plein centre de Nouakchott, pour tenter d'aller vers le palais présidentiel, avant d'être dispersés, à coup de grenades lacymogènes et de matraques, par la police antiémeute.
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