7122011 Xinhua TUNIS, 6 décembre (Xinhua) -- "La corruption peut prendre plusieurs formes et il affecte aussi bien les pays avancés que ceux en développement", a souligné mardi à la presse locale et étrangère M. Mohamed Belhocine, représentant résident en Tunisie du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
La Tunisie célébrera pour la première fois vendredi 9 décembre la Journée internationale de lutte contre la corruption.Il s'agit là d'un "signal fort prouvant que la Tunisie est sensibilisé à l'impératif d'éradiquer ce phénomène", a commenté le responsable du PNUD, ajoutant que "la lutte contre la corruption est une condition sine qua non pour l'instauration d'une bonne gouvernance ".
Les pays cherchent, a-t-il expliqué aux médias lors de l'ouverture d'un congrès international à Tunis, "à éradiquer la corruption pour permettre un contrôle efficace et identifier les raisons qui entravent le développement".
Pour sa part, le président de la Commission d'établissement des faits sur la corruption et les malversations en Tunisie, M. Abdelfatah Amor a indiqué à cette occasion que cette instance veille, depuis sa création, à dévoiler la réelle ampleur de ce fléau et à le combattre.
M. Amor a appelé, dans ce sens, à mettre en place une instance permanente de lutte contre la corruption et les malversations devant avoir une répartition géographique sur tout le territoire tunisien à travers une "implantation régionale et locale pour combattre efficacement ce phénomène".
Parmi les raisons qui favorisent la propagation de la corruption en Tunisie, M. Amor a souligné l'absence d'une réelle volonté politique de la combattre, la non-conformité du cadre législatif aux standards internationaux en la matière et l'interdiction de publier les rapports des instances d'audit.
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