11122011 Xinhua OUAGADOUGOU, 10 décembre (Xinhua) -- Les 1.500 participants aux Assises nationales du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), tenues du 7 au 9 décembre 2011 à Ouagadougou, ont identifié des voies pour un ancrage de la démocratie au Burkina.
Trois jours durant, les 1.500 délégués issus des différents maillons de la société burkinabé ainsi que ceux de la diaspora se sont penchés sur les travaux du CCRP et les rencontres régionales.
Il ressort du rapport général que les délégués ont apprécié positivement les travaux du CCRP et des rencontres régionales et ont des propositions allant dans le sens du raffermissement de la gouvernance politique, économique et sociale.
Les participants ont recommandé, entre autres, la prise en compte de toutes les composantes de la société burkinabé, ainsi que celle de l'extérieur, chaque fois que cela est nécessaire et ont convenu de la reconnaissance de la chefferie traditionnelle et coutumière dans la constitution sans en faire une institution.
Outre le sénat dont ils préconisent la création, les délégués ont aussi recommandé la fixation de l'âge minimum et maximum des candidats à l'élection présidentielle respectivement à 35 et à 75 ans.
Les participants ont par ailleurs demandé l'augmentation du nombre de députés en veillant à ce que chaque province ait deux députés en insistant sur l'ouverture des bureaux de vote à l'étranger pour les Burkinabè de l'extérieur.
Présidant la cérémonie de clôture de ces assises, le président burkinabé Blaise Compaoré s'est engagé à appliquer les réformes consensuelles retenues à travers un organe spécial de suivi-évaluation qui sera créé au sein du ministère chargé des réformes politiques.
Le président Compaoré a invité les Burkinabé de l'intérieur et ceux de l'extérieur à participer aux actions à envisager pour un ancrage de la démocratie au Pays des hommes intègres et pour la réussite de ces réformes dans l'intérêt général.
Sur les questions qui n'ont pas fait l'objet de consensus au cours des différentes sessions du CCRP, le président Compaoré souhaite la poursuite des débats, car la liberté dans une république est la valeur la plus partagée et l'essentiel est de discuter.
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